La règle d’une suite au poker, avec le Texas Hold’em comme exemple. 682p24
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La place de la suite au poker, dans l’ordre des combinaisons : 3tg4c
Au poker, quelle que soit la variante utilisée, la règle concernant l’ordre des combinaisons est invariable. La suite est la cinquième combinaison, à partir de celle qui est la plus faible (c’est-à-dire la carte haute ou carte isolée). Cela signifie qu’il y a 4 combinaisons plus faibles que la suite, mais qu’il y a également 5 autres combinaisons plus fortes. La suite est donc en milieu de tableau. Elle fait partie des mains assez fortes, mais qui peuvent être dominées de temps à autre. Si vous possédez une suite et que vous êtes fortement relancé, vous devez vous poser la question de savoir si votre suite est la meilleure possible et s’il n’y a pas une possibilité de couleur, d’un full ou de carré (avec une doublante), voir la possibilité d’une quinte flush ou d’une quinte flush royale. Comme nous venons de le voir, au poker, la suite est une main forte, mais pas imbattable.
Avec la suite, lorsqu’on est relancé, il est assez facile d’évaluer si une autre combinaison peut être plus fort que celle qu’on possède, en faisant un petit effort de déduction, quand on joue au Texas Hold’em Poker.
Les combinaisons de poker de la plus faible à la plus forte : 556u14
- La carte haute (high) ou hauteur.
- La paire (one pair).
- La double paire (two pairs) ou deux paires.
- Le brelan (three of a kind).
- La suite ou la quinte (straight, en anglais).
- La couleur (flush).
- Le full (full house).
- Le carré (four of a kind).
- La quinte flush (straight flush).
- La quinte flush royale (royal flush).
Une suite possible sur un board : 2z3m8
Au Texas Hold’em Poker, lorsqu’un joueur possède une suite, cela peut être déduit des cartes présentes sur le board. Par exemple, si le flop affiche 7 et 8, 9, il est tout de suite possible qu’un joueur ait en main, un 5 et un 6, ou alors un 10 et un J, voir un 6 et un J, si le joueur aime les poubelles.
La suite peut être une bonne combinaison pour tenter de bluffer un adversaire, surtout lorsque celui-ci semble craindre la quinte possible sur le board. Attention cependant aux joueurs qui aiment piéger et qui sont capables de vous suivre dans votre bluff avec une véritable suite en main.
Dans le cas où plusieurs joueurs possèdent tous une suite, c’est celui qui détient la combinaison la plus haute qui l’emporte. En cas d’égalité, comme lorsque la combinaison la plus haute est constituée par le board, il y a partage du pot entre les joueurs encore dans le coup.
Si on reprend notre exemple précédent dans lequel un joueur possède 5 et 6 et l’autre 10 et Jack, sur un bord 7, 8, 9, 2, A, c’est bien sûr celui qui possède 10, Jack qui gagne le coup. On dit aussi que celui qui possède le 5 et le 6, a en main, la “quinte de l’idiot” ou la suite par le bas. Quand vous possédez ce type de main, surtout ne vous emballez pas et jouez-la, le plus doucement possible, sans chercher à faire grossir le pot, car cette main est facilement dominée.
Pour information, il existe 10 200 combinaisons comportant une quinte avec un jeu de 52 cartes, ce qui représente 0,392 % des probabilités.
Si vous jouez avec un jeu de 32 cartes, il y a 4 080 combinaisons possibles comportant une suite, ce qui représente ici 2,026 % parmi les probabilités.
La suite dans les tirages au Texas Hold’em Poker : 6v1622
Il n’est pas rare qu’un joueur possède un tirage pour une suite en ayant en main soit deux cartes consécutives (exemple : 10 et J), soit des cartes presque consécutives comme 10 et Q. Quand il manque une ou deux cartes pour qu’un joueur puisse réaliser une combinaison, on parle d’un tirage. Dans le cas d’un tirage de suite, il y a deux possibilités. Soit un tirage suite par les deux bouts (exemple : 7, 8 ,9, 10, il manque alors un 6 ou un Jack). Soit un tirage ventral (exemple : 7, 8, 9, 10, Q. Ici, il manque un Jack). Évidemment, le nombre d’outs n’est pas le même si vous possédez un tirage par les deux bouts ou un tirage ventral. Dans le cas d’un tirage par les deux bouts, au flop, vous disposez de 8 outs (turn + river = 31 % de chances de toucher votre tirage par les deux bouts), alors que dans le cas d’un tirage ventral, vous ne disposez au flop que de 4 outs (turn + river = 16 % de chances de toucher votre tirage ventral).
Lorsque vous possédez un tirage par deux bouts au flop, vous avez 17 % de probabilité de trouver votre suite à la turn et 17 autres %, à la river.
Quand vous possédez un tirage ventral, vous ne disposez que de 8 % de probabilité de trouver votre suite à la turn et 9 pour cent à la river.
Si vous disposez, au flop, d’un tirage quinte et d’un tirage flush, c’est-à-dire couleur en même temps, vous disposez, cette fois-ci, de 15 outs, soit 54 % de probabilité de toucher l’un ou l’autre de vos tirages. Vous possédez donc 32 % de chance de compléter votre tirage à la turn et 33 %, à la river.
Dans la situation, plus rare, dans laquelle vous possédez un tirage couleur + un tirage suite + des over cards, les probabilités que vous touchiez, une combinaison favorable monte à 70 %, qui se répartissent en 45 % à la turn et 46 % à la river.